La clientèle cible de l’UGNH
Le public cible (ou encore la clientèle) visé par l’Université du Grand Nord d’Haïti (UGNH) est pluriel. Il est composé :
- Des jeunes ayant fraichement bouclé leurs études secondaires ou ayant déjà, si possible, une expérience professionnelle ou un engagement personnel dans un domaine pour lequel l’université dispense déjà une formation ;
- Des personnes âgées qui n’avaient pas, au cours de leur jeune âge, la chance de fréquenter l’Université ou d’avoir un diplôme universitaire, bien qu’ils eussent été à l’université, ou encore qui ont un diplôme universitaire, mais tout en étant conscient de la nécessité de prendre de nouvelles formations dans des domaines nouveaux comme par exemple l’informatique, l’administration, la santé, la terre etc. comme cela se fait partout dans la plupart des universités étrangères ;
- Des paysans qui veulent le rester et s’attacher à leur terre, tout en se dotant d’une formation universitaire pour pouvoir mieux s’armer en vue de répondre à leurs besoins familiaux, individuels ou de groupe et/ou de contribuer au développement de leurs communautés ;
- Des jeunes démunis dont la situation socioéconomique ne permet pas de fréquenter les universités privées et publiques de Port-au-Prince et des grandes villes de province, qui ne peuvent pas non plus aller en République Dominicaine comme c’est la mode aujourd’hui, et qui ne peuvent pas aller vivre sous un autre toit que ceux de leurs parents pour ne pas encourir le risque de sombrer dans la misère, la solitude, le désespoir, la faim et la débauche ;
- Des jeunes provenant des couches populaires du pays et surtout de la région du Nord, et qui ne parviennent pas à trouver leur place dans les autres universités privées ou publiques de Port-au-Prince, en raison non seulement de leur situation socioéconomique, mais aussi des discriminations dont ils sont constamment l’objet dans le système ;
- Des filles ou des jeunes femmes qui, comme on le sait, constituent des laissées pour compte d’un système fortement discriminatoire ;
- De jeunes femmes qui ont commencé leurs études mais qui n’ont pas pu les achever, en raison d’un certain nombre de problèmes dont le fait de tomber enceinte, et des discriminations de plusieurs sortes dont elles sont ordinairement l’objet dans notre société ;
- Des professionnels ou techniciens qui travaillent dans des domaines purement techniques comme par exemple la construction, le commerce et la petite industrie, et qui ont besoin d’avoir une formation universitaire ou parfaire leurs connaissances dans un domaine précis ou connexe au leur, ou qui veulent tout simplement se réorienter ou encore se donner la possibilité d’embrasser une nouvelle carrière.